Jean M. Auel
publié en 1982
480 pages
Genre : roman (pré)historique
Titre original : The Valley of Horses
Deuxième tome de la série Les enfants de la terre
Mon incontournable
Lorsque je choisis un livre, la lectrice passionnée que je suis a un petit rituel incontournable : lire la première et la dernière phrase pour se donner envie d’en découvrir plus.
Elle était morte.
[…]
– Ces gens, dit-elle, surprise et émerveillée, ils sourient. Ils me sourient, Jondalar !
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En attendant de retourner à la bibliothèque choisir le prochain roman du Challenge Lecture 2020, et surtout en attendant la mise en ligne de la précédente critique qu’il m’a fallu quinze jours pour terminer, je me suis tournée vers la suite de la série préhistorique de Jean M. Auel, que je connais si parfaitement que je peux en interrompre ou en reprendre la lecture n’importe quand.
Difficile pour moi de ne pas la lire en entier une fois le premier tome relu !
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Bannie du clan qui l’a vue grandir, Ayla parcourt les steppes avec l’espoir et la crainte de rencontrer enfin ceux qui lui ressemblent. Mais la saison chaude est courte et elle trouve refuge dans une agréable vallée abritée. La survie n’est pas facile, seule.
Aidée par sa combativité et son ingéniosité, par cette volonté de vivre qui la guide depuis l’enfance, elle ne baisse pas les bras. De décisions inédites en incroyables découvertes, elle s’en remet au destin que son totem, le grand Lion des cavernes, lui réserve.
Loin, très loin à l’ouest, deux frères partent pour un Voyage qui doit les mener à l’embouchure de la Grande Rivière Mère. Les rencontres avec d’autres peuples jalonnent leur chemin, la plupart heureuses, d’autres plus douloureuses.
Jusqu’à ce que Doni guide leurs pas vers Ayla…
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Ce qui est intéressant avec le deuxième volume de la série de Jean M. Auel, c’est que le monde préhistorique devient plus vaste, et nos connaissances avec lui.
L’homme est avant tout un animal social, et pour vivre seule Ayla doit s’adapter. Elle est intelligente, courageuse. Sans en avoir conscience, elle fait des expériences, des découvertes. Elle essaie, elle perfectionne des techniques. Ses échecs la font progresser, la guident vers des chemins qu’elle n’aurait jamais imaginer.
Et le lecteur la suit, s’émeut et s’enthousiasme de cette héroïne des plus attachantes.
En contrepoint parfait de sa solitude, on découvre la vie de ces Autres qu’elle n’a pas encore rencontrés. Des Autres multiples et semblables à la fois.
Tout au long de leur Voyage, Thonolan et Jondalar rencontrent des modes de vie, des langues et des cultures à la fois proches et différentes des leurs. Eux aussi s’adaptent, s’interrogent parfois.
L’équilibre entre ces deux histoires se joue d’un chapitre à l’autre, parfois plus. Toujours avec justesse, sans longueur ni précipitation.
Deux trajectoires chronologiquement parallèles, qui finissent inévitablement par se croiser et s’entrelacer. L’histoire s’accélère alors, attendue et pourtant empreinte d’émotions.
Appelant une suite…
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Lire la critique du premier tome de la série, Le clan de l’ours des cavernes.
Lire la critique du troisième tome de la série, Les chasseurs de mammouths.
Lire la critique du quatrième tome de la série, Le grand voyage.
Lire la critique du cinquième tome de la série, Les refuges de pierre.